Amandine Léonard

Amandine Léonard est une traductrice belge du néerlandais, de l’anglais, du danois et du suédois vers le français, spécialisée en traduction médicale et jurée

 Bonjour, quelques mots pour te présenter ?

Je suis une traductrice belge de 34 ans, originaire de la région liégeoise. Après avoir fait mes premières armes dans un bureau de traduction en Flandre et être passée par un cabinet ministériel, je travaille maintenant depuis plus de 6 ans comme fonctionnaire à l’INAMI. Je traduis à partir du néerlandais, de l’anglais, du danois et du suédois vers le français, et cela fera bientôt dix ans que j’exerce également comme traductrice indépendante à titre complémentaire.

Interprétation ou traduction – ou les deux peut-être ? Quels sont tes domaines de spécialisation ?

Je suis traductrice et, à l’heure actuelle, je traduis principalement du néerlandais vers le français dans le domaine très vaste qu’est le médical (cela va d’articles de vulgarisation à des rapports de spécialistes très pointus). Je suis également traductrice jurée en Belgique, et, allez savoir pourquoi, j’adore traduire des procès-verbaux de police !

Pourquoi as-tu choisi ce métier ?

J’ai toujours eu des facilités pour les langues, et, pour ne rien gâcher, leur apprentissage a toujours été un plaisir. Tout a commencé avec le néerlandais, en secondaire, où je devais être à peu près la seule à me réjouir d’aller en cours. À chaque nouvelle langue, c’est aussi un nouvel univers musical qui s’ouvre à nous. Je ne compte plus les heures passées à regarder sur YouTube des clips de chansons Disney en version multilingue. En revanche, je n’ai jamais été intéressée par la littérature ancienne et je ne me voyais pas devenir professeure de langues germaniques à temps plein. Les études en traduction se sont donc imposées comme une évidence pour leur côté concret et pratique.

Sur quels types de projets préfères-tu travailler ?

Comme expliqué plus haut, je traduis principalement dans le domaine médical. Plus c’est technique, plus ça me plaît, pour le côté défi ! Par exemple, un dossier gynécologique d’une patiente truffé d’abréviations et de combinaisons de mots qui ne donnent pratiquement aucun résultat sur Google m’oblige à vraiment creuser, souvent en passant par d’autres langues ou en consultant des spécialistes. Ça, c’est vraiment mon dada. Ce qui m’importe, c’est de trouver LA formulation qu’un spécialiste utiliserait, dans son propre jargon. Mon rêve serait de traduire des rapports d’autopsie pour combiner le médical avec l’aspect « traduction jurée ». J’ai même déjà écrit à Philippe Boxho pour savoir comment manifester mon intérêt auprès de la police scientifique… en vain.

NB. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Philippe Boxho est un médecin légiste liégeois qui s’est fait connaître il y a quelques années grâce à la publication de plusieurs livres dont les ventes ont parfois dépassé celles d’Amélie Nothomb. C’est un vrai phénomène en Belgique !

Et en dehors de la traduction ou l’interprétation, quels sont tes centres d’intérêt ?

Je suis touche-à-tout, curieuse de nature, mais je me lasse parfois vite. Ces dernières années, j’ai surtout pratiqué la randonnée et la course à pied. Je lis énormément, surtout des ouvrages dans le domaine de la psychologie et sur le fonctionnement du cerveau, afin d’assouvir ma fascination pour le comportement humain. J’adore (forcément !) tout ce qui touche de près ou de loin à la Scandinavie. En dehors de cela, j’apprécie particulièrement les animaux, la nature, les documentaires, la photographie, le stand-up, tester de nouveaux restaurants et sortir de ma zone de confort ! L’été prochain, je prévois de partir randonner dans la réserve naturelle de Hornstrandir, à l’extrême nord-ouest de l’Islande, dans le cadre du festival du film éponyme ; l’occasion rêvée de rassembler bon nombre de mes centres d’intérêt.

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