Chloé Pellegrin

Bonjour, quelques mots pour te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Chloé Pellegrin et je suis originaire de Grenoble dans les Alpes, mais je peux depuis peu affirmer que j’ai passé plus de la moitié de ma vie en terre anglophone ! Mariée à un Néo-Zélandais et mère d’une petite fille, j’ai successivement habité dans le Kent, à Londres et en Nouvelle-Zélande, mais je suis aujourd’hui basée à Cardiff, au pays de Galles.

Interprétation ou traduction – ou les deux peut-être ? Quels sont tes domaines de spécialisation ?

J’ai servi d’interprète quand on me le demandait dans le passé, mais je suis avant tout traductrice de formation, et mon quotidien est axé sur la traduction. Plutôt qu’un seul large domaine de spécialisation, j’ai des clients de longue date par le biais desquels je me suis familiarisée avec certains sujets : l’étiquetage alimentaire, les vêtements de sport et d’extérieur, le commerce en ligne, le tourisme local… Plus récemment, et pour rester en phase avec les dernières technologies, je travaille sur davantage de projets faisant appel au référencement internet et à la rédaction web.

Pourquoi as-tu choisi ce métier ?

Je suis tombée dedans alors que j’étudiais pour un ‘Master in Comparative Literature’ à l’Université du Kent. Un service de l’université cherchait alors une interprète et m’a recrutée pour les accompagner pendant leurs déplacements en France. J’étais mordue ! Un an plus tard, je m’inscrivais à l’Université de Westminster à Londres pour y suivre un ‘Master in Bilingual Translation’.

Sur quels types de projets préfères-tu travailler ?

Si la vie de traductrice me convient en général bien, car j’aime l’indépendance que confère le fait de travailler seule chez moi, j’apprécie de plus en plus les projets collaboratifs qui font appel à plusieurs personnes aux spécialisations ou compétences diverses. Il n’y a rien de mieux pour apprendre, progresser et pimenter un peu le quotidien. J’aime également voir un projet prendre forme d’un bout à l’autre plutôt que d’intervenir sur une seule pièce du puzzle.

Et en dehors de la traduction ou l’interprétation, quels sont tes centres d’intérêt ?

Avide d’équitation et amatrice d’antiquités, j’ai dû délaisser ces activités cette année, mais j’en ai profité pour bricoler et passer plus de temps avec ma fille, qui est très créative et a toujours un nouveau projet en tête ! Je suis aussi depuis quelques années présidente de la Petite École française de Cardiff qui permet à près d’une centaine d’enfants bilingues basés dans la capitale galloise et alentour de renforcer leur pratique du français à l’écrit comme à l’oral.