Bonjour, quelques mots pour te présenter ?
Bonjour ! Je viens de Genève, en Suisse, et je suis membre d’ITI depuis 2009. Je traduis de l’anglais et de l’allemand vers le français. J’habite en Écosse. Je fais partie du réseau écossais d’ITI et du comité du réseau français.
Interprétation ou traduction – ou les deux peut-être ? Quels sont tes domaines de spécialisation ?
À Genève, j’avais été traductrice à l’agence onusienne OMPI, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Lorsque je me suis retrouvée en Écosse, j’ai été recrutée par HarperCollins pour travailler sur des dictionnaires bilingues (en tant que lexicographe d’abord, puis chef de projet, notamment sur le Robert & Collins). Depuis 2009, je suis traductrice à plein temps. Je traduis beaucoup dans le domaine de la coopération au développement et de la santé publique, pour des agences onusiennes et des ONG. Je m’intéresse à l’actualité, aux questions de société et à la recherche plus généralement et j’ai récemment traduit de l’allemand l’ouvrage collectif Histoire économique de la Suisse au XXe siècle. Mon expérience de l’édition me permet en outre de peaufiner la présentation et la cohérence interne de mes traductions.
Pourquoi as-tu choisi ce métier ?
Enfant et adolescente, j’ai vécu une année aux États-Unis et cinq ans en Allemagne. J’ai donc pris l’habitude de naviguer entre les langues. À l’université, j’ai opté pour les lettres classiques : latin, grec (ancien) et histoire ancienne : ce sont là des domaines où l’on est souvent amené à traduire des textes complexes, d’un registre stylistique très varié, entre des langues et des cultures profondément différentes : une excellente école de traduction. Mon expérience de lexicographe m’a appris à trouver des solutions succinctes aux problèmes de terminologie ; mais en 2009, j’ai eu envie de revenir à des textes plus longs et c’est depuis mon occupation principale.
Sur quels types de projets préfères-tu travailler ?
Je suis de nature curieuse et omnivore. Tout m’intéresse et j’aime la variété. Je n’ai donc pas de projets préférés, mais je refuse ceux pour lesquels je ne suis pas qualifiée, dont les chefs de projet ne comprennent pas les enjeux ou dont le budget est insuffisant. J’aime travailler en coopération avec des collègues. Comme je suis adepte du travail en équipe, j’apprécie particulièrement la collégialité au sein du comité du réseau français ; j’ai aussi été directrice d’une organisation nationale.
Et en dehors de la traduction ou l’interprétation, quels sont tes centres d’intérêt ?
Comme je l’ai mentionné, je m’intéresse à l’actualité et aux questions de société. J’aime les balades, de préférence en montagne. En temps normal, les voyages et les séjours à l’étranger faisaient partie intégrante de ma vie. J’aime aussi bien manger et je carbure au chocolat lorsque je suis stressée. J’ai deux fils (Matthew en Californie et Pierre à Londres) et un petit-fils, l’adorable Arlo, qui occupent naturellement une grande place dans mon cœur et dans l’espace de stockage de mon portable.
Sabine Citron is a French-speaking Swiss translator with a background in publishing and lexicography.