L’avant-dernier épisode de notre mini-série sur les réussites réunit Gillian Shaw et Aude de Lucia, qui nous donnent un bon exemple de coopération entre collègues.
Gillian:
Ever since I completed the Level 2 Craft Chocolate Tasting certificate, I’ve wanted to go to Paris’ Salon du Chocolat. And my visit last autumn didn’t disappoint.
Apart from the outstanding craft chocolate from award-winning makers like Friis-Holme and Pralus, making contact with associated suppliers was fascinating.
From chocolate-machinery makers to ingredient suppliers, I was like a kid in a sweet shop! Chatting to people gave me an insight into their perspective on the industry and one contact was just so pleased I spoke Italian too.
I discussed the region and terroir with this Piedmont hazelnut grower and exporter for some time. We got on well, took a selfie and he gave me a variety of nut samples to take home. And after following up after the Salon, things progressed, developing into a translation quote request. Bingo!
But that was just the start. The client was also interested in French translation too, so the partnership with Aude began.
Working together has meant we can provide the services the client needs in a trusted relationship. Personal connections still matter.
Aude:
Lorsque Gillian m’a contactée en me racontant son expérience de visite du Salon du chocolat à Paris, j’étais à la fois admirative et un peu jalouse. Fan de chocolat, j’ai toujours désiré me rendre à ce salon qui se déroule dans ma ville natale, sans pourtant en avoir jamais eu l’occasion. Quoi qu’il en soit, sa proposition de collaboration tombait à pic pour deux raisons.
D’une part, j’avais depuis longtemps ce souhait d’exploiter ma passion personnelle pour la gastronomie. Pourquoi ne pas en faire une corde supplémentaire à mon arc de traductrice, parallèlement à ma spécialisation en finance découlant de mon expérience professionnelle pré-traduction ?
D’autre part, lorsque Gillian m’a contactée, je venais de m’installer en Italie et cherchais à développer mon portefeuille local. Notre client commun a d’ailleurs été, en quelque sorte, mon « cobaye » : il m’a permis non seulement de mettre en place mes devis et documents contractuels en langue locale, mais aussi de tester la facturation conformément aux exigences réglementaires transalpines – ce qui n’est pas une mince affaire étant donné la complexité de l’administration italienne… [paradoxalement, la facturation pour des clients non italiens est beaucoup plus simple !].
Cette rencontre en chair et en os entre Gillian et le client au Salon du chocolat a été capitale : la confiance gagnée au travers de ce contact nous a permis à toutes les deux d’obtenir un bon tarif et d’entretenir d’excellentes relations client-fournisseur tout au long du projet.
Forte de cette expérience très positive, j’ai pris mon courage à deux mains et me suis rendue à mon tour au salon TuttoFood de Milan début mai. Comme Gillian, je me suis d’abord régalée visuellement (et aussi au sens propre du terme !), avant de me sentir terrorisée à l’idée d’approcher un des exposants pour lui proposer mes services… En réalité et à mon grand étonnement, toutes les personnes que j’ai abordées ont été charmantes et – me semble-t-il – plutôt agréablement surprises par ma démarche. La relation est maintenant établie, à moi désormais de la nourrir…
(La majorité d’entre eux m’ont cependant dit être « couverts » pour le marché français avec des documents « en anglais »… Il me reste donc du pain sur la planche pour les convaincre qu’une traduction française pourrait certainement booster leurs ventes sur notre territoire. Et s’il s’avère que c’est bien de l’anglais dont ils ont besoin, je sais en tout cas vers qui les orienter !)